dimanche 12 juillet 2015

Les plantes sauvages de nos campagnes de Bernard Clément



 Photographe-naturaliste, l’auteur présente 200 plantes sauvages.
Plantes nourricières ou guérisseuses, bienfaisantes ou maléfiques, plantes sacrées ou belles tout simplement, chacune d’elles fait l’objet d’une minutieuse « revue de détail », complétée par une photographie rapprochée rendant leur identification plus aisée.
Vous apprendrez à les connaître et ainsi à mieux comprendre la longue histoire qui les unit aux hommes depuis des temps immémoriaux. SOURCE GESTE ÉDITIONS

Mon avis : 

Un très joli livre des Éditions Métive reçu dans le cadre de Masse Critique chez Babelio !

 Je les en remercie vivement, l'un et l'autre. 

Curieuse de la nature, j'aime regarder les plantes qui l'ornent. Ce livre nous permet de les identifier avec de belles photos sur une page entière.  

L'image est un guide précieux pour l'identification de telle ou telle espèce et sur l'autre page en face il y a la description de la plante.



On nous donne aussi les références étymologiques du nom de la plante, ses autres noms plus communs. L'auteur nous décrit par des termes botaniques la plante concernée (ce qui peut paraitre parfois redondants par rapport à la photo...).

Enfin, un chapitre très intéressant est fait sur les usages et des remarques concernant la plante :

Des vertus médicinales aux vertus nourricières, de l'histoire  et des légendes aussi, en passant également par le langage des fleurs. C'est bien cette partie que m'a le plus plu dans cet ouvrage car on apprend des tas de choses. 



Il ne peut être totalement guide pour les plantes sauvages car c'est du beau livre et il n'est pas pratique de le glisser dans son sac à dos pour identifier les plantes sauvages sur place... 
Mais il ne se veut pas guide alors il trônera parmi mes livres consultables à tout moment.

On peut, peut être, l'utiliser quand le long du chemin on récolte pour un herbier éventuel, les plantes glanées ça et là en chemin ou  bien pour faire une promenade fictive en lecture et apprendre toujours plus sur les vertus rencontrer chez Dame Nature.

Un beau livre qui va orner ma bibliothèque 
et s'ouvrira au gré de mes curiosités et découvertes sauvages !

" La nature est éternellement jeune, belle et généreuse. 
Elle possède le secret du bonheur et nul n'a su le lui ravir. " 
George Sand


 J'en profite pour participer avec cette lecture 
au Challenge Chlorophylle de chez mon amie Syl. 


 

mercredi 1 juillet 2015

Messe Noire Olivier Barde Cabuçon



Moisson de noir lors du quai du polar souvenez -vous c'était ICI

J'ai profité de ce rendez vous pour aller saluer avec ma meilleure amie un auteur que nous  connaissons et avec qui nous aimons discuter (et avec qui, par ailleurs, nous avons vécu de folles aventures virtuello-ludiques sur un forum où nous avons été bannis... bref vitre ...), j'ai nommé   : 

Olivier Barde-Cabuçon

Une belle Didicace pour moi !
Olivier Barde-Cabuçon a commencé une série avec ces enquêtes du commissaire aux morts étranges. Rien que le nom, tout un programme ! La série compte déjà 4 titres ! 


De plus Olivier Barde-Cabuçon a écrit d'autres romans, comme :  " Les adieux à l'Empire " qui réapparait aux Éditions Babel, avec une très belle couverture. 


Fidèle à mes envies et attirée par la très belle couverture de Messe Noire chez Babel Noir, je n'ai pas commencé par le premier de cette série mais pas celui-ci, qui est le deuxième et à eu le Prix Historia.

Avec Messe Noire, j'ai très vite plongé dans l'atmosphère de Paris au 18ème siècle avec les deux personnages principaux (et récurrents de cette série), à savoir : un moine érudit et un commissaire aux morts étranges qui est son fils ( ce lien est sans doute dévoilé dans le premier roman de la série). 

Une jeune fille est trouvée "morte" dans un cimetière et le Moine et son fils le commissaire Volnay sont chargés de faire la lumière sur ce meurtre étrange, dont les premiers indices indiquent que celui-ci a été fait comme pour un rite satanique.

Le moine m'est devenu vite très sympathique, je pense que l'auteur à mis beaucoup de lui dans ce personnage. Son fils le commissaire aux morts étranges est plus froid et distant, souhaitons que celui-ci se déride un peu ;-)

Ces deux messieurs sont obligés de travailler avec la belle Hélène qui à un rôle très ambiguë...

Les rebondissements nous entraînent dans divers quartiers de Paris et nous allons même à Versailles. On sent les complots, les pièges, et on ne sait plus à quel Saint se vouer...

J'ai aimé suivre ces deux personnages dans leur quête de vérité, j'ai aimé la liberté de pensée du Moine et la rectitude de son fils. Et j'ai aimé que leur relation père fils soit mis en avant. 

J'ai aimé particulièrement les descriptions des différents quartiers de Paris et de ses habitants, des mœurs de ses habitants et des personnes de la Cour qui transitent dans les salons.

Et puis le moine est particulièrement attachant, Volnay, lui, je l'imagine très beau.

Les personnages féminins ne sont pas tout roses, néanmoins quelques personnages secondaires féminins sont attachants : l’écureuil une jeune prostitué et La dame de l'eau une sorte de magicienne sorcière !

Un petit bémol, sur la fin Olivier Barde-Cabuçon nous rembobine le fil de l'enquête comme pour bien nous expliquer tous les affres de cette enquête... Je trouve que ce n'était pas nécessaire... Peut -être pour éclaircir quelques points obscurs dans la fin du livre... 

Et puis et c'est juste un clin d'oeil météorologique : il fait beaucoup de vent dans cette histoire. Le vent est présent sous toutes ses formes : de la tempête à la douce bise... 

Amis lecteurs, n'hésitez pas à suivre ces deux Messieurs dans Paris. 
Soyez prudents car même si ces deux là, sauront vous protéger 
il y a des forces occultes à chaque détour de rue ...

Quant à moi, j'ai lu (sous les recommandations de l'auteur cf ma Didicace)
 avec mon amulette (mon marque page fétiche) 
alors je me suis laissée envouter juste pour le plaisir 
et repartirais à l'aventure 
avec le commissaire aux morts étranges et le Moine, 
experts du 18ème siècle !
Merci Olivier !