dimanche 29 août 2010

Le défi San-Antonio !

Je participe au défi San-Antonio de Daniel FATTORE



J'ai été tout de suite intéressée car je voulais de toute manière,  relire du San-Antonio.
J'ai à mon actif " Bravo Docteur Béru" lu en 1993  et "La nurse anglaise" lu en 1998, mon Dieu le temps file si vite...
Je trouvais alors bien sympathique de m'inscrire à ce défi ! Ce défi est toujours en cours, n'hésitez pas ! Et, si vous souhaitez y participer, vous avez jusqu'au 31 décembre 2010 !

Je vous invite à visiter le blog de Daniel Fattore (DF) pour la présentation de ce défi que je remet ici et également pour ces avis de lecteur éclairé :  FATTORIUS 

Présentation du défi :
"Moi, vous me connaissez: il y a pas mal de temps que je songe à lancer un défi comme les blogueuses et blogueurs en ont le secret: chick lit, Harlequinades, Blog-o-trésors... autant de glorieux moments! Mais mes hésitations furent nombreuses: fallait-il lancer les blogolectrices et blogolecteurs sur des auteurs suisses? Fallait-il faire original à tout prix? Quel auteur, quel style, quelle époque? Et les hasards de mes cogitations m'ont conduit à vous proposer un défi "San-Antonio" pour cette année. Frédéric Dard est donc à l'honneur...

... pour quelques bonnes raisons:

- Frédéric Dard est sans doute l'auteur populaire français le plus suisse qui soit, puisqu'il a vécu une bonne partie de sa vie à Bonnefontaine, dans le canton de Fribourg, soit à moins de dix kilomètres de mon logis actuel.
- Frédéric Dard est décédé il y a dix ans tout rond, en l'an 2000. Ca vaut bien un clin d'oeil!
- Du coup, Frédéric Dard est aussi l'un des auteurs qui sera mis en valeur dans le cadre de la Semaine de la langue française et de la francophonie 2010. Je ne serai donc pas seul à inviter à le lire...
- Et puis, c'est tellement savoureux (j'en ai lu des dizaines) - et si peu évoqué dans la blogosphère du livre!

Les règles du jeu
Voici donc les règles du jeu: lire, dans le courant de l'année 2010, un (ou plusieurs) romans signés Frédéric Dard, et à rédiger un billet sympa à propos de l'ouvrage parcouru: saveurs du langage, astuce (ou non?) de l'intrigue, truculence, personnages, lieux visités, etc. Un peu comme pour la blanquette de Félicie: parlez de la viande, de la sauce et du petit Beaujolais qui va avec...

Quels livres, alors ? Cela comprend les San-Antonio que l'écrivain a publiés de son vivant, mais aussi des pièces de théâtre, des romans sans San-Antonio ou d'autres où il cède la place à son comparse Bérurier. J'invite les lecteurs à privilégier les romans de Frédéric Dard plutôt que ceux de Patrice Dard, même s'ils mettent en scène le fameux commissaire, précisément pour les raisons évoquées plus haut. Les films, les BD  ? Pourquoi pas - mais ce sera en plus du livre.

Pour jouer, pas d'inscription, ni de condition préalable quelconque! J'invite simplement les participants à placer sur leur blog une copie du logo "très artisanal" produit à cette occasion, avec un ch'tit lien vers le présent blog!

J'ouvrirai pour l'occasion une page spécifique, recensant les billets publiés durant l'année - faites-moi donc signe dès que vous avez relevé le défi, en glissant un commentaire ici. De mon côté, je me promets de lire, cette année encore, "Les clés du pouvoir sont dans la boîte à gants". Parce qu'un gant, c'est traditionnellement ce qu'on lance à celui qu'on défie!
Bonne lecture donc...  et à bientôt! L'échéance est (officiellement) fixée au 31 décembre 2010.
Pour mémoire: liste des ouvrages signés San-Antonio sur Wikipedia:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_San-Antonio " Daniel Fattore


Du coup c'est aussi avec le titre que j'ai lu  que DF à lancé une lecture commune !



Je suis donc doublement dans le coup pour le coup (cou) !
La lecture commune et le défi : ICI 

Le titre est donc :
" La vieille qui marchait dans la mer " lu dans la nouvelle édition chez Fleuve Noir (acheté en occasion comme neuf !)

Les anciens livres sont tout aussi sympa, l'autre jour,  je me suis perdue dans les bacs d'un bouquiniste pour mon plus grand plaisir, avec des titres exquis et des couvertures trop  "kitch" ! 



4ème de couverture :

Lorsqu'on demande à Stephen King, le fameux romancier américain, pourquoi il a choisi d'écrire sur des sujets aussi macabres, il répond : " Qu'est-ce qui vous fait penser que j'ai le choix ? " Un romancier ne l'a jamais, il obéit au papier, un point c'est tout ! Pour ma part, lorsque j'ai commencé ce livre, j'avais l'intention d'écrire une histoire cocasse, haute en couleur : celle d'une vieille aventurière qui se donne un dauphin avant de raccrocher, et le forme à l'arnaque.
Je ne me doutais pas, à cet instant, que j'allais commettre l'ouvrage le plus grinçant de ma carrière, m'enfoncer dans un conte de fées noir à vous en flanquer le vertige, et peut-être même dépasser certaines limites. Mais je ne regrette rien. Quand on est capable de tout, il faut le prouver.

MON AVIS :
Comme je vous l'indiquais j'avais déjà lu du San-Antonio je savais donc un peu ce qui m'attendait du moins dans l'utilisation des mots et dans la façon bien particulière de cet écrivain de s'exprimer très grivoisement, sans tabou, dans le brut de décoffrage, surtout avec son personnage récurrent de Bérurier ! 
J'en avais d'ailleurs gardé un souvenir plaisant et amusé. Je ne crains pas ce genre de langage  surtout quand celui-ci est si bien écrit !
Avec cet opus là, exit Bérurier ( qui n'était d'ailleurs pas présent non plus dans  "La Nurse anglaise") et exit, les limites de la décence, dans la gène y a pas de plaisir et bien là SA va s'en donner à cœur joie !
Dans la 4ème de couverture l'auteur nous dit bien qu'il ne se doutait pas qu'il allait commettre l'ouvrage le plus grinçant de sa carrière ! Et c'est vrai San-Antonio va loin dans ce livre,  il se permet tout, à travers la vie de son héroïne j'ai nommé : Lady M. 
Je m'excuse par avance auprès de mes fidèles lecteurs (merci à vous de me visiter, enfin surtout mon blog hein) mais je me dois de déposer mon langage châtié pour utiliser un vocabulaire plus imagé (j'essayerais néanmoins de ne pas exagérer pour ne pas attirer les potentiels pervers de ce monde virtuel ... souvenez vous l'affaire de la modération des commentaires de mon blog..).
A la base, ce livre conte l'histoire d'un passage de témoin dans l'art de l'arnaque entre une vieille dame Lady M. et une jeune recrue Lambert. 
Cela commence  de façon gentillette, enfin presque, avec le vol de la bague de lady M. par le jeune Lambert.
Lambert offrant une promenade à lady M.,  l'invite à quelques caresses aquatiques qui baisseront la garde de la dame et lui permettront de dérober ni vu ni connu je t'embrouille ,la bague !
Lady M. est, dès lors, emberlificotée, sous le charme de ce jeune éphèbe, c'est décidé elle en ferra son héritier ! Son but, en faire un as du chantage, un voleur hors pair ,doublé d'un amant somptueux. De quoi avoir le beurre, l'argent du beurre et le cul de la fermière enfin  plutôt la queue du fermier !
Mais je ne vous ai pas encore parlé du compagnon de lady M. , celui qui était là bien avant l'arrivée du jeune plagiste Lambert. Cet homme là, ce second rôle si important,  c'est Pompilius Senaresco !
Je l'ai adoré ce personnage, dont le prénom, tout un poème ,rime avec le cunnilingus, art dans lequel il excelle ! Ah Pompilius !!! Extrait de sa description par Lady M.


"Seigneur quel artiste vivant ! La vie de cette ganache est un espèce de danse de maintien. Et dire qu'il est roumain ce con, donc un peu métèque ! Pourquoi n'en avez vous pas fait un Lord anglais, doux Seigneur ? C'est fait pour aller chasser la gousse en Ecosse, ce machin-là, au lieu de chassez la petite pétasse à culotte douteuse dans les brasseries et les salons de coiffure ! Des manières pareilles, c'est un don du ciel ! Je lui doit beaucoup , car il dore mon blason, le vieux gâteux."

Je vous avais prévenu dans un San-Antonio on parle de cul c'est ainsi, si vous rougissez ou êtes gênés par les gros mots alors les SA ne sont  pas des livres pour vous...
Néanmoins vous pouvez tout de même essayer, car finalement et c'est tout l'art de Frédéric Dard , il  transforme tous ces vilains mots en poésie !

Extrait ou petit florilège pouvant servir en cas d'énervement :
"La vieille (Lady M.) partit en avant et s'affala sur le sol si malencontreusement que le mancheron de sa béquille lui meurtrit durement la figure. Un hématome bleuit immédiatement sa pommette tandis que son oeil droit enflait à toutes allures à des proportions alarmantes. Les deux hommes s'empressèrent de la relever, mais, plus vexée encore que meurtrie, elle gigotait comme une diablesse en les injuriant l'un et l'autre (Lambert et Pompilius) avec vigueur, et un vocabulaire de vivandière, les traitants de sales cons, de lopettes, d'enculés-de-leurs mères, de foireux, de foies blancs, de dégueulis d'ivrogne, de diarrhées vertes, de fesses de rats malades, de figures de culs, de pourritures, de sombres salopes, de débiles mentaux, de bouffeurs de chattes sales, de masturbés encéphaliques, d'eczémas purulents, et puis encore d'enculés."

Cette lecture en fait va très loin dans les scènes dans les mots ,mais au fond, c'est aussi un livre très très noir ... Plus je repense à ma lecture, plus je me dis  qu'elle traite avant tout  de thèmes forts et pas très rigolos  : la vieillesse, les traumatismes d'enfance, la beauté éphémère, la vacuité de l'existence la maladie et la mort.
San-Antonio ne nous épargne rien, je ne peux tout dire sans vous dévoiler l'histoire mais assurément celle-ci est un vrai conte noir ! Ne croyez pas trop rire en lisant ce titre là, préférez les titres avec Bérurier !
L'auteur à sans doute mis dans son œuvre beaucoup de ses peurs, beaucoup de peurs que tout un chacun éprouve ...
Et l'auteur étant désormais de "l'autre côté" j'espère qu'il y est bien et qu'il ne rôtit pas en enfer avec tous les blasphèmes proférés... ! Remarque l'enfer est peut-être plus sympa ...
C'est un bon livre, mais vraiment je vous avoue il m'a remué les tripes et presque mis mal à l'aise. Pas à cause du vocabulaire et du style de l'auteur, mais réellement dans les thèmes abordés ...
Pourtant l'auteur essaye d'en rire par les dialogues de son héroïne avec le Seigneur, ces dialogues rythmant les chapitres et permettant de découvrir les pensées non censurées de Lady M.
Extrait :
 "Ah ! Comme vous vous bitez royal, Seigneur ! Chapeau ! La vie nous parait bien étale, mais au dessous de sa surface riante un courant de chasse d'eau nous emporte ! Me voilà, balayez par la trombe Jacob-Delafon, près de la fosse d'aisance, de la fosse commune, Seigneur. Mais je lutterai, ne vous y trompez pas ! Flèche de tout bois ! Déterminée, ardente ! "
 Je vais donc essayez de clore mon avis, car je m'épanche, je m'épanche sur cette lecture à n'en plus finir ... Or, tout à une fin ...
Je vous conseille de lire ce San-Antonio mais si vous souhaitez du plus léger, prenez un Bérurier !
D'ailleurs je pense que je poursuivrais ma découverte plus avant en piochant dans cette très longue bibliographie !
Et puis je suis aussi très curieuse de l'adaptation au ciné de cet opus ! Je suppose que Michel Serrault campe un Pompilius superbe ! Je me demande aussi comment les dialogues en voix off entre lady M. (Jeanne Moreau) et le Seigneur sont retranscrits  !

Bref queue de lecture en vue ! Bien du plaisir amis lecteurs !

Pour faire votre choix ou vous faire une idée des SA,  Fattorius récapitule tous les liens des participants et c'est ICI !

vendredi 27 août 2010

Rose Trémière


Chère Rose Trémière,

Tes fleurs sentent bon la campagne !
Si ta hauteur te donne des airs de princesse altière, 
tu es plus proche par tes couleurs, des jolies joues d'une jeune fermière !
Tu décores, les maisons et chemins, de belles couleurs.
Couleurs, s'associant si bien au blanc des murs 
ou au noir des tuiles de lauze ! 
Je récolterais au creux de mes mains quelques graines,
pour te voir pousser encore, là où tu t'élances en mille couleurs,
sinon je laisserais le vent en décider !
Tendrement  chère Rose.

Didi

mardi 24 août 2010

Le cirque de Gavarnie !



 Le cirque de Gavarnie, un endroit magnifique !!! 

Il est sympathique de découvrir le cirque en faisant une randonnée qui s'écarte de la voie empruntée par de nombreux touristes.  Le site est fabuleux !

Néanmoins, si vous avez des enfants ou/et si vos jambes ne sont plus trop vaillantes pour vous supporter, il doit être agréable de cheminer tranquillement jusqu'à l'Hôtellerie du Cirque par le sentier principal. Nous l'avons d'ailleurs pris sur le retour ...

Vous pouvez aussi louer un cheval ou un âne pour vous y rendre et profiter du spectacle sans efforts avec le charme de ce moyen de transport ! 

Mais revenons à cette belle randonnée qui nous à permis de découvrir le cirque en ayant l'impression d'être seuls !





Cette randonnée est issue du TopoGuides de la Fédérations Française de Randonnée, mais on trouve également celle-ci dans un guide très bien documenté, offert par le département des Hautes-Pyrénées, je vous invite à découvrir leur site internet très bien fait c'est ICI  ! 

Nous nous sommes, un peu trompés dans l'itinéraire, mais c'était si beau que l'on a poussé parfois, un peu plus loin, comme sur le plateau de Pailla, par exemple. 

Le chemin du retour n'est en effet pas facile à trouver, d'ailleurs on l'a loupé. Nous sommes, alors rentrés par le sentier touristique...
Un peu dommage car les sentiers de traverse, sont très très beaux et permettre de découvrir le cirque différemment, avec un peu plus d' intimité.  En spectateur très privilégié !

Même avec ce petit bémol, cet endroit est vraiment très beau, emprunt de majesté et de grandeur ! La flore, des iris sauvages par centaines, la faune, les cascades, la neige éternelle, le pont de glace, les montagnes, le ciel et les nuages ... Waou !!!

Mes yeux n'en pouvaient plus d'admiration et de contemplation !

J'ai pris beaucoup de photos vous vous en doutez, je vais en mettre seulement quelques unes !

Alors place au spectacle !

Spectacle annoncé en mots, par Victor Hugo lui-même, dans ses Contemplations !


" Et maintenant regarde : un cirque ! un hippodrome.
un théatre où Stamboul, Tyr, memphis, Londres, rome,
Avec leurs millions d'hommes pourraient s'asseoir,

Où Paris flotterai comme un essaim du soir !
Gavarnie ! un miracle ! un rêve ! Architectures
Sans constructeurs connus, sans noms, sans signatures,
Qui dans l'obscurité gardez votre secret,
Arche, temples qu'Aaron ou Moise sacrait,
Panthéons, parténons, cathédrales qu'ont faites
De pauvres charpentiers aux âmes de prophétes,
Monts creusés en pagode où vivent des airains,
Aux plafonds monstreux, sombres ciels souterrains,
Cirques, stades, Elis, Thébe, arenes de Nîmes,
Noirs monuments, géants, témoins, grands anonymes,
Vous n'êtes rien, palais, dômes, temples, tombeaux,
Devant ce colisée inoui du cahos !
Vois : l'homme fait ici le bruit de l'éphémère
C'est l'apparition, l'énigme, la chimére
Taillée à pans coupés et tirée au cordeau.
L'aube est sur le fronton comme un sacré bandeau,
Et cette énormité songe, auguste et tranquille.
Morceau d'Olympe ; reste étrange d'une ville
De l'infini, qu'un être inconnu démembra ;
Cour des lions d'un vague et sinistre Alhambra. "

Victor Hugo  


Le début du sentier depuis le village de Gavarnie
Le sentier pour monter au plateau de Pailla 1742 mètres
En chemin à travers les Iris sauvages !
On croise un joli troupeau aux sons des cloches !

Petite pause boisson à 1800 mètres
  La descente pour  rejoindre le cirque par un sentier en corniche !
 

Le cirque s'approche !
Le Cirque de Gavarnie !

Un pont de glace est encore là !
Le retour par le sentier du bas !

Je vous invite grandement à découvrir ce très beau lieu naturel , classé au patrimoine mondial de l'Unesco ! 

Pour ma part j'y retournerais c'est sur peut-être même l'année prochaine !!!

Bonne randonnée !

Photos Didi 26 juillet 2010

mercredi 18 août 2010

Rose des vents !


L'appel du large   
 
Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le cœur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers.

 
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, cœurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !

 
Amer savoir, celui qu'on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd'hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d'horreur dans un désert d'ennui !
 
Charles Baudelaire
extraits du Voyage - Les Fleurs du Mal
 
Crédit Photo Didi "Guethary juillet 2010"

dimanche 15 août 2010

Lourdes ville mariale


Lourdes (Lorda en occident gascon) est une commune française d'environ 16 000 habitants située dans le département des Hautes-Pyrénées dans la région Midi-Pyrénées.
Centre de pèlerinage catholique depuis 1858, elle accueille chaque année 6 millions de pèlerins ou visiteurs venus du monde entier selon le secrétariat général des sanctuaires, dont environ 60 000 malades et invalides. C'est le troisième lieu de pèlerinage catholique en termes de fréquentation après le Vatican et la basilique Notre-Dame de Guadalupe de Mexico. (Source Wiki)

En 1858, Bernadette Soubirous dit que la Vierge lui serait apparue à plusieurs reprises dans la petite grotte de Massabielle, en bordure du gave de Pau à l'ouest de la ville. Une ferveur de plus en plus grande s'empare des habitants des environs qui viennent se recueillir devant la grotte, qui peu à peu prend l'allure d'une chapelle, mais seule Bernadette dit « voir » la Vierge.
Devant l'afflux massif de fidèles et de curieux, le maire, Anselme Lacadé, interdit temporairement l'accès à la grotte en la fermant par une barrière en bois, retirée début octobre 1858 sous la pression populaire et l'intervention de l'Impératrice, née Eugénie de Montijo, épouse de Napoléon III et fervente catholique. En 1862 , les « apparitions » sont reconnues officiellement par Mgr Laurence, évêque de Tarbes.
Les travaux des sanctuaires débutent la même année. Une première chapelle est remplacée par la basilique Notre-Dame-du-Rosaire, surmontée d'une deuxième église appelée la basilique de l'Immaculée-Conception. Elles sont toutes deux situées au-dessus de la grotte. Une partie de la ville est déclarée « cité mariale » par l'Église, entre le gave, les sanctuaires et le château. La municipalité de Lourdes, sous la pression des autorités religieuses et malgré l'opposition locale, élargit les rues de la ville médiévale et trace le boulevard de la Grotte  menant aux sanctuaires en contournant le château par le nord. Les terrains sont alors lotis, avec construction de boutiques et d'hôtels pour accueillir les pèlerins.
À la fin du XIX ème siècle , Lourdes se dote d'une nouvelle église paroissiale. L'ancienne, dédiée à saint Pierre, est rasée en 1904. Son mobilier est transféré au château.


De très nombreuses personnes affirment avoir été guéries à Lourdes. En 1884, l'Église catholique a mis en place une structure (le bureau des constatations médicales) pour examiner les déclarations et, parfois, authentifier les miracles. Elle se montre très prudente, un seul cas authentifié à tort et démenti ensuite par la médecine pourrait avoir des conséquences graves dans l'esprit des croyants. Le processus d'authentification passe par trois grandes étapes : examen par le bureau médical de Lourdes, transfert au bureau médical international, investigation par le diocèse d'origine de la personne guérie.
Le diocèse d'origine de la personne guérie statue sur l'état de miracle. Le sens à donner à la guérison est alors le guide principal de l'évêque concerné (il doit s'agir d'un « signe de Dieu » et non d'une simple guérison).
À ce jour, 67 guérisons ont reçu le statut de « guérison miraculeuse » après un processus qui peut s'étaler sur plusieurs années.


En ce jour d'Assomption, j'ai pensé qu'un petit sujet sur Lourdes s'imposait.
Ville mariale que je ne connaissais pas, j'y suis allée plus par curiosités, que par croyance, même si je suis de confession catholique.
Néanmoins dans la cité mariale, j'ai été touché par le respect, la ferveur, l'engagement humain et la foi des pèlerins. Et surtout,  par l'aspect cosmopolite de cette ville et par tous les gens malades qui viennent prier ici.
Je n'ai pas visité la ville en dehors du sanctuaire, mais il y a pleins de choses à voir aussi ! (voir le lien associé au titre)


 Je vous salue Marie !



Photos récentes Didi juillet 2010

vendredi 13 août 2010

La clôture et le vélo !


C'est la photo du jour de Gérard, à voir ICI  qui m'a fait repenser à cette aquarelle que j'ai réalisée sur deux étés ...
Aquarelle Didi  Étés 2009-2010.

"La clôture et le vélo !"

jeudi 12 août 2010

Potens d'Ingrid Desjours

Ce Thriller "Potens" d'Ingrid Desjours, est une lecture en partenariat (ma deuxième lecture en partenariat) avec le site Blog O Book. 

Je ne suis d'ailleurs pas en avance, pour vous livrer, non pas l'assassin, mais mon avis !

Heureusement, je suis sauvée par le calme relatif de cette semaine d'août, où la France semble ne vivre que dans le Sud ou sur d'autres rives  en tout cas loin de toutes sources informatique. Vacances = déconnection !



Je remercie BOB de cette attribution et je remercie également les Éditions PLON



Trop d'intelligence rendrait-il inhumain ? Potens fait couler beaucoup d'encre. Beaucoup de sang aussi. A la suite du meurtre barbare de Charlotte, une de ses membres les plus dépravées, Potens se retrouve dans la ligne de mire de la psycho-criminologue, Garance Hermosa. Club pour surdoués, Potens est souvent décrit comme un repaire de génies asociaux et névrosés, parfois décrié et accusé de véhiculer des idéaux eugénistes. Infiltrée dans le club, la jeune femme défie un assassin aussi habile que manipulateur. Exercice d'autant plus périlleux qu'un événement tragique la renvoie à un passé qu'elle aurait préféré oublier... Potens : l'intelligence, c'est d'en sortir. Vivant. Après Echo, Ingrid Desjours signe un deuxième thriller machiavélique qui vous conduira là où votre imagination n'aurait jamais osé s'aventurer.

Mon avis :

Deuxième opus d'Ingrid DESJOURS,  je me suis plongée dans cette lecture, confiante.
En effet, j'avais entendu beaucoup de bien du précédent opus "Echo" et puis beaucoup de bien de celui-ci auss, par mes amies lectrices.

Le plongeon fût violent, au départ, on assiste, à notre corps défendant, à la scène du crime, par le ressenti du meurtrier passant à l'acte dans une rage folle ! (le couteau est sur la couverture gloups)

Néanmoins, si on va suivre les pensées du meurtrier à travers quelques chapitres  (écrit en gras et ne dévoilant que peu de choses) le rythme de l'histoire va vite devenir un peu plus lent.

Les moyens d'investigations retenus ici, sont loin des méthodes de nos "Experts" et on oublie très vite (ce que j'ai trouvé dommage pour ma part ) des éléments sans doute importants ...Bon ok, on a quand même, une autopsie et une recherche ADN.

Garance Hermosa est donc chargée de l'enquête avec son coéquipier Patrick Vivier. Elle va être la "taupe" ( enfin quand je dis Taupe ce n'est pas la réalité physique de la personne il est bien connu que les enquêtrices sont toutes des "bombes" dans l'univers des psycho-criminologues) dans ce club très fermé de surdoués qu'est Potens. 

Elle est chargée de dresser les portraits des membres  de Potens, tous potentiellement suspects, tant la vie de la victime n'avait rien de tranquille...
S'en suit alors une série de chapitres que j'ai trouvé un peu longs. Ils décrivaient l'infiltration et les impressions de Garance sur les différents membres de Potens.

Parallèlement, cette enquête, va, pour Garance, faire ressortir son passé, un passé violent, glauque ...
Elle a de sérieux problèmes psy, cette psy !
Cela va néanmoins l'aider à confondre le tueur car elle a comme des affinités avec celui-ci ... 

C'est peut être bizarre et cruel de ma part mais je n'ai pas tellement apprécié la personnalité de cette Garance. 

Et alors, que dire de son duo avec Patrick Vivier ... 

J'ai sans doute manqué des éléments de leur histoire commune en ne lisant que le deuxième opus, mais avouons que ce duo amoureux-laborieux (dans les deux sens du terme...) n'a pas forcément sa place dans ce thriller enfin selon moi.

Je pense néanmoins, qu'Ingrid Desjours, tient là, un personnage féminin récurrent, bien torturée, qui pourra sans doute s'étoffer encore dans de prochaines enquêtes.

Pour finir sur une note positive, j'ai apprécié davantage les dernières pages (100 pages avant la fin) où la machination nous est dévoilée et où on voit un peu plus clair dans les tourments de Garance. 
Sur le début du livre, j'ai trouvé trop facile d'induire le lecteur en erreur en brouillant toutes les pistes et en multipliant les profils de tous ces surdoués bien compliqués !

Alors, je suis un peu déçue d'avouer que cette lecture ne m'a pas totalement emballée, même si j'ai lu ce livre assez rapidement, dans la volonté de connaître l'assassin.
Pourtant après tout "N'importe qui aurait pu la tuer" cette Charlotte.

Je lirais sans doute plus tard "Echo" qui me permettra peut être de comprendre d'avantage les deux protagonistes. 

Merci encore à BOB et aux Editions Plon pour ce partenariat !

samedi 7 août 2010

Inception de Christopher Nolan

Synopsis :  
Dom Cobb est un voleur expérimenté – le meilleur qui soit dans l’art périlleux de l’extraction : sa spécialité consiste à s’approprier les secrets les plus précieux d’un individu, enfouis au plus profond de son subconscient, pendant qu’il rêve et que son esprit est particulièrement vulnérable. Très recherché pour ses talents dans l’univers trouble de l’espionnage industriel, Cobb est aussi devenu un fugitif traqué dans le monde entier qui a perdu tout ce qui lui est cher. Mais une ultime mission pourrait lui permettre de retrouver sa vie d’avant – à condition qu’il puisse accomplir l’impossible : l’inception. Au lieu de subtiliser un rêve, Cobb et son équipe doivent faire l’inverse : implanter une idée dans l’esprit d’un individu. S’ils y parviennent, il pourrait s’agir du crime parfait. Et pourtant, aussi méthodiques et doués soient-ils, rien n’aurait pu préparer Cobb et ses partenaires à un ennemi redoutable qui semble avoir systématiquement un coup d’avance sur eux. Un ennemi dont seul Cobb aurait pu soupçonner l’existence.


MON AVIS :

Film de Science-fiction, il faut rentrer dans cette histoire, en faisant fi de toutes vraisemblances et en suivant les rêves qui s'imbriquent comme des poupées russes !

Une fois accepté, le principe se déroule à une vitesse grand V, à force de grandes scènes d'action.

Les membres de l'équipe ayant chacun un rôle précis dans cette Inception : celui qui fait exploser les mondes pour revenir à la réalité, celle qui construit les mondes, (Ellen page vu dans un tout autre registre "Juno"), celui qui endort, celui qui prends des personnalités différentes, celle qui ne vit que dans les rêves (Notre Marion Cotillard nationale ) !...

Je n'ai pas vu le temps passé, et j'étais vraiment prise dans les rêves permettant cette "Inception" !

Je voulais à tout prix que le héros, le beau Léonardo : Dom Cobb, réussisse ! Et je pense à moins que ce ne soit un rêve qu'il ait réussi ...enfin je vous laisse en juger !

Le scénario est réellement impressionnant, les décors de ces rêves, époustouflants !
Les liens entre les rêves imbriqués, crédibles !

Encore une fois subjuguée par le talent du très grand acteur qu'est Léonardo Di Caprio (vu dans Shutter Island également, non chroniqué ici, et qui pourtant m'a tout aussi subjuguée dans un autre registre  celui de la folie...je souhaite lire le livre de Dennis Lehane pour savoir si j'ai bien compris ou pas).

Vraiment je l'adore et si il continue de choisir de très bons films comme celui-ci il va entrer dans la légende ... Pour ma part je le considère déjà dedans (depuis Titanic et dans les Infiltrés quel grand !). Pour plus d'info c'est chez WIKI !


La BO est très forte et la musique finale grandiose c'est du grand Hans Zimmer : à écouter sur Deezer ICI

Inception, il faut le vivre et non pas le rêver, alors courrez au cinéma, avant que vos mondes rêvés ne s'écroulent et que vous ne preniez vos rêves pour la réalité !

Faites attention aux voleurs de rêves !

Je ne peux que terminer mon avis par une citation de Saint-Exupéry  :

"Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité."

jeudi 5 août 2010

Un monde sans fin de Ken Follett

Présentation de l'éditeur

La suite très attendue des Piliers de la terre,
le plus grand succès mondial de Ken Follett.

Ken Follett a conquis le monde avec Les Piliers de la terre (1990), phénoménale saga qui prenait place dans l Angleterre du XIIe siècle, au rythme de la construction d une majestueuse cathédrale gothique. Deux siècles plus tard, autour du même édifice, nous retrouvons les descendants de ces héros, dans la ville fictive de Kingsbridge...

1327. Quatre enfants sont les témoins d une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont le secret pourrait bien mettre en danger la couronne d Angleterre. Ce jour scellera à jamais leurs destinées...
Gwenda, voleuse espiègle, poursuivra un amour impossible ; Caris, libre et passionnée, qui rêve d être médecin, devra défier l autorité de l'Église, et renoncer à celui qu elle aime ; Merthin deviendra un constructeur de génie mais, ne pouvant épouser celle qu'il a toujours désirée, rejoindra l'Italie pour accomplir son destin d architecte ; Ralph son jeune frère dévoré par l ambition deviendra un noble corrompu, prêt à tout pour satisfaire sa soif de pouvoir et de vengeance.
Prospérités éphémères, famines, guerres cruelles, ravages féroces de la peste noire... Appuyée sur une documentation historique remarquable, cette fresque épique dépeint avec virtuosité toutes les émotions humaines, à travers un demi-siècle d histoire mouvementée...

 Mon avis :
Un livre presque sans fin celui-ci est un sacré pavé de lecture 1285 pages ce n'est pas rien !
J'aime aussi ce sentiment de suivre un livre pendant longtemps et là j'ai mis deux mois pour le lire. 

Tout d'abord je tiens à vous dire que mon sentiment est beaucoup plus mitigé que ma lecture du très fameux "Les piliers de la Terre".

Livre lu en 1999, cela fait donc 11 ans !   


Dans l'Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes. Abandonnant le monde de l'espionnage, Ken Follett, le maître du suspense, nous livre avec Les Piliers de la Terre une œuvre monumentale dont l'intrigue, aux rebonds incessants, s'appuie sur un extraordinaire travail d'historien. Promené de pendaisons en meurtres, des forêts anglaises au cœur de l'Andalousie, de Tours à Saint-Denis, le lecteur se trouve irrésistiblement happé dans le tourbillon d'une superbe épopée romanesque. 

Petit retour en arrière :

Ce livre je l'avais beaucoup aimé et il m'en reste essentiellement des informations sur la construction des cathédrales avec tous les corps de métiers et les systèmes ingénieux de l'époque ! 

On ne visite plus, après cette lecture, des cathédrales sans penser à tout ce travail qui se passe sur plus d'un siècle ! 

Si vous voulez des avis sur cette lecture, vous pouvez vous rendre chez Book en Stock où Phooka a participé à une lecture commune de ce livre (vous pouvez trouver aussi les liens des autres blogueurs ayant participé ).Je ne peux vous faire un avis car j'ai juste des flashs de cette lecture qui remonte à plus d'une décennie ....

Mais revenons, à ce Monde sans fin, pour essayer de déterminer ce qui m'a moins plu dans cette nouvelle fresque de Ken Follett.

Tout d'abord j'ai trouvé pas mal d'invraisemblances et de situations "tirées par les cheveux" , notamment le fait, que le personnage féminin de Caris (l'héroïne phare de cette histoire) était résolument trop moderne pour l'époque et à la fois trop "inconstante" et "déterminée" ce qui est pour le moins paradoxal. L'épisode concernant son passage en France me paraît vraiment trop osé pour l'époque... Deux femmes, religieuses envoyées comme ça en temps de guerre en France ... Non là je dis c'est trop !

Autre élément gênant servant de fil conducteur, cette fameuse lettre, liant soit disant les destinées des différents protagonistes, et, qui une fois dévoilée, n'apparaît vraiment pas capitale, pour ne pas dire complètement à "côté de la plaque"...(je cherche encore ce que cette lettre aurait déclenchée, oui bof ...)

Autre élément négatif , littéraire celui-ci, je n'en pouvais plus de lire l'expression "par devers lui" utilisée sans cesse... 

Mais,  j'ai tout de même mené cette lecture à terme, me laissant porter par le courant de cette époque sombre.

Avec pour moi, deux éléments moteurs essentiels,
qui sont d'une part la pratique de la médecine à cette époque, et le lien profond entre cette pratique avec la religion !
C'est très riche d'instruction et la Peste devient ici un personnage machiavélique puissant de ce monde sans fin ! Un personnage qui va exacerber toutes les horreurs ou les bontés humaines !
Et d'autre part, l'évolution des villes qui souhaitent devenir plus libres et de ne pas dépendre du Clergé et des Institutions religieuses. On apprends, là encore, beaucoup de choses sur les pratiques du Moyen-âge et sur les différents statuts des paysans- serfs - métayers. 

Que vous conseiller alors ... de lire avant tout " Les piliers de la Terre " et si vous l'avez  déjà fait , de ne pas vous précipiter, de suite sur le monde sans fin (sous peine d'indigestion et que le titre se transforme en sans faim)... 

Attendez un peu,  pour vous replonger dans les fondations du pont de Kingsbridge (élément de construction de cet opus par l'ingénieux Merthin, héros masculin de l'histoire) et vous effrayer de contracter la Peste Noire par un simple regard.

mercredi 4 août 2010

Je suis de retour !

Coucou je suis de retour sur la toile !

Après une quinzaine de jours très très agréable !!! 

L'océan et le Pays Basque une semaine et puis une semaine à la montagne dans les Hautes-Pyrénées.

Au programme :
du farniente, des baignades, des randonnées, des visites culturelles, des découvertes gastronomiques, de la lecture et même du recueillement...  !

La France est belle ! 

D'ailleurs sur le chemin du retour j'ai visité Albi et ce jour là comme si on lui avait porté chance cette magnifique ville a obtenu son inscription au patrimoine mondiale de l'Unesco !

Vous pouvez trouvez sur le site de l'UNESCO la liste du patrimoine français.  Il me reste encore pas mal de lieux à découvrir !

Il faut dire qu'elle le mérite vraiment avec sa magnifique Cathédrale Sainte Cécile, immense navire terrien de briques !


Je vous retrouve avec plaisir pour partager encore mes curiosités ! Bonnes vacances aux aoûtiens (et pas les aoutas ). Pour ma part août rime avec quelques vacances mais at home !

Contente de vous retrouver !