vendredi 23 octobre 2009

Le Montespan de Jean Teulé





Présentation de l'éditeur


En 1663, Louis-Henri de Montespan, jeune marquis désargenté, épouse la somptueuse Françoise « Athénaïs » de Rochechouart. Lorsque cette dernière accède à la charge de dame de compagnie de la reine, ses charmes ne tardent pas à éblouir le monarque à qui nulle femme ne saurait résister. D époux comblé, le Montespan devient alors la risée des courtisans. Désormais, et jusqu à la fin de ses jours, il n aura de cesse de braver l autorité de Louis XIV et d exiger de lui qu il lui rende sa femme.

Lorsqu il apprend son infortune conjugale, le marquis fait repeindre son carrosse en noir et orner le toit du véhicule d énormes ramures de cerf. La provocation fait scandale mais ne s arrête pas là. Le roi lui a pris sa femme, qu à cela ne tienne : il séduira la sienne. Une fois introduit dans la chambre de la reine, seule la laideur repoussante de celle-ci le fera renoncer à ses plans. À force d impertinences répétées, l atypique, facétieux et très amoureux marquis échappera de justesse à une tentative d assassinat, puis sera exilé sur ses terres jusqu à sa mort. En ayant porté haut son indignation, y compris auprès du pape, le marquis de Montespan fut l une des premières figures historiques à oser contester la légitimité de la monarchie absolue de droit divin. Il incarne à lui seul l'esprit révolutionnaire qui renversera un siècle plus tard l'Ancien Régime.


Après avoir si brillamment dépeint le Moyen Âge dans Je, François Villon, Teulé, qui a le don de brosser
l'atmosphère d une époque, restitue le temps des précieuses ridicules et des salons mondains, comme celui des chansons paillardes et des crasseuses garnisons du roi. Son style emprunte aussi bien à la verve des fabulistes dont Mme de Montespan fut la protectrice, qu à la grivoiserie populaire. Et nous fait reprendre goût, par son humour irrésistible, à la saveur d une langue piquante et imagée...

MON AVIS

Encore un roman lu grâce à mes amies lectrices qui n'ont eu de cesse de m'en dire du bien.
Et oui j'ai été enchantée par l'histoire de cet illustre cocu, au fond si touchant de tant d'amour pour sa femme.
Quant à elle, La Montespan, favorite du Roi-Soleil, elle ne le méritait pas cet homme emprunt d'humanité de simplicité d'humour et de beaucoup de choses encore. Cette femme sera complètement ébloui par le Roi et prise au piège de ce grand jeu de pacotille que représente la cour à cette époque.
Jean Teulé a le talent de nous raconter l'histoire par ce biais innatendu et il décrit fort bien l'époque que ce soit à Versailles ou en campagne ! On s'étonne de certains détails l'auteur a-t-il exagéré certains faits comme de faire ses besoins directement sur le plancher...
Certaines scènes sont coquaces, voir salaces, paillardes, et d'un humour très grivois !
Et ce cocu moi il m'a bien plu avec toutes ses facéties et cet amour débordant pour sa femme.

Je ne résiste pas à partager avec vous un petit extrait pour vous titiller en quelque sorte :

Le Montespan est à Versailles incognito il observe de loin à la jumelle (de son médecin) sa femme dans le château de Versailles.

"Dans une antichambre enorgueillie d statue de bronze et de vase de Chine, l'épouse de Montespan, à genoux sur le parquet et de profil, taille une pipe à Louis XIV. Une horloge sonnante, en or, ponctue seize heure.
- Sa majesté est très précise, apprécie le praticien en vérifiant sa montre. D'est en ouest, l'ordre de succession des pièces du palis correspond au rythem d'une journée type du Roi-Soleil. A quatre heures, comme une marionnette mécanique, il s'arrête dans l'antichambre devant sa maîtresse qui l'attend à genoux, bouche ouverte.
Le monarque debout, d'une main tendue sur le côté, tient majestueusement le pommeau de sa canne et, menton relevé, regarde droit devant lui pendant que la marquise le suce. Quoique Louis-Henri (Le Montespan)ait les boules, il étire les septs sections de la lunette pour mieux voir.
- Allez-y l'encourage le médecin, ça peut grossir cinquante quatre fois. Je parle de la longue-vue bien sur, précise-t-il malicieusement.
- Un homme qui n'a pris qu'un bain dans sa vie ...Dites donc, faut pas être dégoutée.
- je ne crois pas que votre femme le soit."
Je compte bien rencontrer dès demain l'auteur de ce livre et oui quelle chance Jean Teulé sera présent à la Fête du Livre de Saint-Etienne et je vais donc aller discuter un peu avec lui et purquoi pas me faire dédicacer un autre de ses livres.

Bonne lecture à vous !

Ce livre était un livre de :


mardi 20 octobre 2009

Le petit Nicolas



Date de sortie cinéma : 30 septembre 2009
Réalisé par Laurent Tirard

Avec Maxime Godart, Valérie Lemercier, Kad Merad
Long-métrage français. Genre : Comédie, Famille
Durée : 1h30 min. Année de production : 2008

Synopsis : Nicolas mène une existence paisible. Il a des parents qui l'aiment, une bande de chouettes copains avec lesquels il s'amuse bien, et il n'a pas du tout envie que cela change...

Mais un jour, Nicolas surprend une conversation entre ses parents qui lui laisse penser que sa mère est enceinte. Il panique alors et imagine le pire : bientôt un petit frère sera là, qui prendra tellement de place que ses parents ne s'occuperont plus de lui, et qu'ils finiront même par l'abandonner dans la forêt comme le Petit Poucet...

Mon avis :

Film vu la semaine dernière dans une grande salle de cinéma déserte... à cause de l'heure de la séance car ce film est très très sympa !



J'ai passé un très très bon moment et j'avoue même que les histoires des parents m'ont fait encore presque plus rire que les aventures des enfants et Valérie Lemercier est trop trop bien, je kiffe grave cette actrice !
L'idée du dîner avec le patron de son mari Monsieur Moucheboume (Daniel Prévost ) est d'un humour décapant.
Un générique splendide fait de papier faisant un bel hommage aux livres et aux traits de Sempé.
On retrouve également pleins de clins d'oeil aux films (les choristes), aux BD  avec Astérix de Goscinny le maître des scénaris.



Les décors sont très réussis et les enfants tous très bons acteurs et les répliques font mouches ( derrière les dialogues on retrouve entre autre Alain Chabat ).



Un bon moment un film qui fait du bien pour petits et grands !!!!



Ah oui au fait j'adore le dessin les traits de Sempé et le joli pull over rouge !





J'ai vu dernièrement un documentaire sur arte sur le petit Nicolas et la collaboration Goscinny Sempé très interessant.

Documentaire de Olivier Lamour et Didier Lannoy 
REDIFUSION FRANCE 5 :  SAMEDI 24 OCTOBRE 2009 !

"Ecrites par le génial et regretté René Goscinny et dessinées par le génial, bien vivant et prolixe Jean-Jacques Sempé, les histoires du Petit Nicolas méritent que l'on raconte leur histoire. Quarante-cinq ans ont passé et " Le Petit Nicolas ", succès littéraire international pour petits et grands, n'a pas pris une ride. Le film dévoile les clés de ce succès : l'osmose entre les dessins de Sempé et l'univers scénaristique de Goscinny. Ce documentaire est un voyage narratif et graphique qui plonge le téléspectateur dans l'univers de ce petit héros. Des séquences de cinéma direct illustrent la différence entre l'enfance fictionnelle du Petit Nicolas et celle, bien réelle, des enfants du XXIe siècle dans une école primaire d'aujourd'hui, pour mieux mettre en valeur l'intemporalité des personnages de Sempé et Goscinny. Par ailleurs, des dessinateurs évoquent l'influence du " Petit Nicolas " sur leur propre travail, la BD de l'époque, d'aujourd'hui... Le film propose de voir des archives conservées précieusement par la famille de Goscinny. "

En tout cas en famille où même seul  n'hésitez pas faites l'école ou le boulot buissonier et allez au ciné :-)

Et une belle chanson en générique de fin de Renan Luce :

"On n'est pas à une bêtise près !"  titre de son nouvel album "Le clan des miros"






Automne



Une feuille est tombée

Là juste devant mon nez

Je ne l’ai pas attrapée

Je l’ai simplement regardée

Comme une pensée virevoltante

Elle a semblée vouloir un moment planée

Mais voilà le vent a faibli

Et tel un avion de papier,

Elle s’est déposée à mes pieds,

Offrande au temps qui passe

Sa couleur rouge vif me rappellant

Que les plus vifs des sentiments

S’en vont toujours en tourbillonnant


Didi



mercredi 14 octobre 2009

L'Ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon





Présentation de l'éditeur :
Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges " marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets " enterrés dans l'âme de la ville " : L'Ombre du Vent. Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.

MON AVIS :


Lecture inspirée par la blogosphère et les forums divers où ce livre était vraiment plébiscité !

Ainsi devant un joli coffret de la collection Livre de poche je me laisse piéger et je l'achète !




Cette lecture à été très agréable et j'ai apprécié l'écriture de Monsieur Carlos Ruiz Zafon !

L'histoire d'un jeune homme Daniel Sempère qui va s'interesser à un livre et à son auteur en particulier et la quête de celui ci va l'entrainer dans des aventures périlleuses romanesques et cette quête va en fait le faire grandir.


La vie et l'oeuvre de cet auteur sont intimement liées et la vie de Daniel va se trouver elle aussi imbriquée à tout ça !

Nous sommes dans cette ville Barcelone qui m'évoque au départ des couleurs du soleil (et donc les couleurs du coffret que j'ai acheté) mais en fait la ville est décrite de façon très différente. Ici ce n'est pas vision générale et succinte que l'on peut avoir nous les "touristes" ici Barcelone est décrite en son coeur mise à nu. Point de couleurs éclatantes, ici la ville est rythmée par la saison de  l'hiver et dans les temps troublés de l'après guerre (en celà la couverture en noir et blanc est plus adéquate et je regrette de ne pas avoir un exemplaire avec cette maginifique photo). On se trouve deans la rudesse, dans l'incertitude et dans tout ce que celà peut faire ressortir chez les gens en bien comme en mal...


Ce livre est riche de beaucoup de choses il traite de l'amitié avant tout, de la famille, des liens de sang ou de coeur qui peuvent se tisser, des trahisons, des secrets .... et on avance à pas rapides on retient son souffle on veut comprendre, on veut savoir, tout comme Daniel ce qui s'est réellement passé dans la vie de cet écrivain "disparu" de cette ombre ... On veut grandir et apprendre on veut avant tout apprendre à aimer ...


Mais chut je ne vous dirais rien de plus ...
oui chut laisser vous emporter par l'ombre du vent !

Bonne lecture à vous !

dimanche 11 octobre 2009

Les vignes selon Nicole Provence




"La pluie matinale avait cessé et les vignes étaient encore toutes luisantes quand ils arrivèrent en haut de la colline. Juchée sur un escarpement rocheux, Camille dominait l'océan de verdure qui s'étalait à perte de vue. les vignes s'alignaient impeccablement comme les soldats d'un régiment d'infanterie avant la bataille. Droites immobiles, en files interminables, elles quadrillaient la plaine, grimpaient les flancs de coteaux sans pour autant dévier d'un pouce, ou s'impatienter sous l'attente exaspérante qu'elles subissaient.
C'était le calme fébrile avant l'assaut qui les laisserait exsangues dès la fin des vendanges. leurs pieds noueux, fortement plantés dans la terre ocre et caillouteuse ne faiblissaient même pas sous la treille aux lourdes grappes formée de raisins encore acides, comprimés les une contre les autres comme les atomes d'un prion. Cette mer de feuilles aux pampres vrillées s'étendaient à l'infini, où que le regard se porte, et ondulait au gré du terrain pour se laisse glisser en une longue vague plate jusqu'au domaine de Jacques Maurin".



Extrait de "La dernière cuvée de Marianne" de Nicole Provence (Domaine de Gevrey-Chambertin Bourgogne)



Photo Didi été 2007 Domaine de Château Yquem Bordeaux

samedi 10 octobre 2009

Madame rêve...


Madame rêve...
d'avoir des ailes et de voler dans un beau ciel d'été
d'être sur une terrasse allongée
d'un bleu azur infini sur une mer intérieure non agitée
Madame rêve
de lumignons par millions
pour qu'ils éclairent d'obscurs engrenages pas marrants !
tourments tournants
Madame rêve...
d'un homme assis et sans jugements
au regard doux et pénétrant
d'un homme rêveur qui la rejoindrait pour des rêves meilleurs...
chut ...
Madame rêve....
Didi


Peinture et collages atelier 2007 et texte octobre 2009

Découverte de l'aviron

Quelques explications techniques :


Sport nautique, l'aviron, inscrit au programme des premiers jeux olympiques de 1896, est l'une des plus anciennes disciplines olympiques.

Les compétitions d'aviron nationales et internationales sont standardisées et réglementées selon un code des courses très précis dédié à l'aviron.

Les bateaux présentent des qualités variables de finesse, d’hydrodynamisme, de solidité, de légèreté et de stabilité...

Le rameur est assis au-dessus du niveau de l'eau sur un siège roulant appelé « coulisse» et tourne le dos au sens d'avancement du bateau.

L'aviron se déroule sur un plan d'eau, de préférence sans vent et sans courant dans des bateaux de 1,2,4 ou 8 rameurs.

On distingue plusieurs configurations d’embarcations ; la couple (deux avirons) et la pointe (un aviron manié à deux mains)

L’aviron, qui porte le nom de la rame et non celui du bateau, peut être considéré comme le meilleur sport pour l’équilibre physique qu’il exige qui s'apparente à celui du ski de fond.


L’aviron fait vraiment travailler tous les muscles. C’est ce qui explique l’usage du "rameur" dans les salles de musculation (ergometre) qui reprend un principe identique à celui de l’aviron.


L'aviron est un sport mixte et très complet. Ce sport est accessible à partir de 10 ans, sur mer ou sur rivière, en compétition, tourisme ou loisirs.


Mes sensations :

Découverte très sympathique de ce sport au Grand Parc de Miribel Jonage avec un excellent encadrement.
J'ai testé la Yolette le bateau à 4 rameurs et un barreur à différentes places sur le bateau.
Et également le bateau roi le 8. Et j'ai particulièrement aimé le travail de groupe et de synchronisation sur cette embarcation. Et quand nous étions synchro la vitesse est impressionnante. Il faut écouter produire le bon geste être efficace attentif c'est un bon exercice de travail d'équipe.
Je n'ai pas testé le Skif qui est le bateau d'aviron individuel où il faut être très très équilibriste... et puis en fait c'est bien la notion d'équipe qui m'a enthousiasmée.
Je ne sais pas si je pourrais en refaire mais en tout cas ça m'a énormément plu et je n'hésiterais pas à renouveller l'expérience.


P.S : Photo prise sur le net, ne me cherchez pas sur le 8 :-)

dimanche 4 octobre 2009

Croâ !


Petite pause d'une semaine dans mon blog enfin pas tout à fait car vendredi j'ai repris un billet commencé en début de mois, billet sur lequel seule un photo de grenouille était là à attendre prête à bondir ...


L'autre jour je reprends le billet voulant mettre quelques mots sur cette photo correspondant à mon humeur du jour et du mois d'octobre commencant, ça se trouve ici :




Ainsi vous ne l'avez peut-être pas remarqué ... ce petit billet finalisé en octobre...


Croâ ? ben oui croâ c'est encore un mystère de ce blog comment faire pour qu'il édite le billet à la date de la dernière modification...


Soupir ... non non je n'ai pas embrassé cette grenouille, je ne crois plus au Prince charmant ...
Bon oki il ne pleut pas et c'est déjà ça !!! Quel été indien magnifique nous avons là !
Et voilà j'ai cet air dans la tête ... Joe Dassin ...